June 2011

@ Tony Chafer (*) and Gordon Cumming (*) presented a paper titled “Anglo-French Cooperation: Facing New Challenges in Africa” at the conference on “British Foreign Policy in sub-Saharan Africa since 1957” held on 25 March 2011 at the Université Paris Diderot . The conference was organized as part of the research activities of LARCA (Laboratoire de Recherche sur les Cultures Anglophones), with the support of IFRA (Institut Français de Recherche en Afrique) Nigeria, Taylor & Francis publishers, and the Crecib (Centre de Recherches et d’Études en Civilisation Britannique). The full program of the conference can be downloaded at:

http://www.ifra-nigeria.org/IMG/pdf/Programme_Foreign_Policy_25_March_v2.pdf

# Catherine Coquery-Vidrovitch (*) vient de publier un nouvel ouvrage intitulé “Petite Histoire de l’Afrique : L’Afrique au sud du Sahara, de la préhistoire à nos jours” (Paris: La Découverte, 2011; 224 p., € 15,00 – ISBN : 9782707167132)

La revue électronique africultures.com en rend compte comme suit:

L’Afrique subsaharienne est le berceau de l’humanité, et son histoire la plus vieille du monde. Ce petit livre, qui se destine à un public curieux mais non spécialiste, se nourrit d’un demi-siècle de travaux fondamentaux portant sur la question. Non seulement il fait le point sur une histoire au moins aussi variée et passionnante que celle des autres continents, mais il s’attache à déconstruire un à un les grands clichés qui continuent de nourrir les imaginaires occidentaux; ceux qui font de l’Afrique un continent subalterne, à part, irrémédiablement à la traîne.

Or l’Afrique, depuis toujours, influe sur le reste du monde. Elle lui a fourni main- d’œuvre, or et matières premières, qui ont joué un rôle essentiel, aujourd’hui encore méconnu, dans la mondialisation économique. Elle a développé, au fil des siècles, un savoir parfaitement adapté à ses conditions environnementales, savoir qui fut taillé en pièces par l’extrême brutalité de la colonisation, pourtant si brève au regard de l’histoire longue. Mais si on lui a beaucoup pris, l’Afrique a aussi donné, avec une formidable vitalité.

Catherine Coquery-Vidrovitch ne cherche pas à raconter l’histoire africaine dans le détail, mais elle en dégage les étapes cruciales et met en avant, pour chacune d’elles, les idées essentielles et originales. L’objectif de ce livre est aussi, et surtout, d’aider à comprendre le présent afin d’en dégager des perspectives d’action pour l’avenir.

On trouvera une recension plus fouillée (écrite par Ch. Didier Gondola) sur l’URL:

http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=9984

@ Phyllis M. Martin (*) recently published an article titled: “Complexity in the Missionary Experience: the Franciscan Missionaries of Mary in Upper Congo,” in: Social Sciences and Missions (Sciences sociales et missions), v.23, no2. (2010), pp. 228-253. (This journal was previously named Le Fait Missionnaire. It is now published by Brill in Leiden.)

# Dans le numéro triple (198-199-200) des Cahiers d’études africaines édité à l’occasion du cinquantenaire de cette revue, fondée en 1960 par Georges Balandier, on trouvera (entre autres) les articles suivants:

Catherine Coquery-Vidrovitch (*): “Pluridisciplinarité et naissance de l’histoire africaine de langue française – Les Cahiers d’Études africaines”

Florence Bernault (*): “Quelque chose de pourri dans le post-empire – Le fétiche, le corps et la marchandise dans le Mémorial de Brazza au Congo”

Bogumil Jewsiewicki (*): “Imaginaire collectif des Katangais au temps de la désindustrialisation. Regard du dedans et regard d’en dehors – La photographie de Sammy Baloji et le rap de Baloji Tshiani”

# Tony Chafer (*) et Gordon Cumming (*) ont animé le 3 Novembre 2010 une conférence-débat sur le thème “La coopération entre la France et le Royaume-Uni en Afrique: Des capacités sous-utilisées” dans le cadre du programme Afrique subsaharienne de l’Ifri (Institut français des relations internationales).

Comment les deux anciens colonisateurs, concurrents historiques, coopèrent-ils en Afrique ? Chaque pays possède une « zone privilégiée » d’action en Afrique mais les nouveaux défis du continent les obligent à revoir cette logique traditionnelle. Face au terrorisme, aux questions climatiques mais également face à la montée de nouveaux acteurs tels que la Chine, comment les deux acteurs « historiques » peuvent-ils s’unir pour ne pas perdre leur influence économique et politique sur le continent ? Une nouvelle collaboration franco-britannique en Afrique avait été définie dès 1998 par l’accord de «Saint-Malo II» mais ses modalités restent mal connues en France. Cette conférence permettra de faire un bilan des succès et des limites de cet accord, dans trois domaines : diplomatique, militaire et de développement.

Chafer & Cumming avaient présenté les résultats de leur étude le 28 juin à Chatham House sous le titre: “Punching Below Their Weight? Critical Reflections on Anglo-French Cooperation in Africa”. Le texte de cette communication peut être téléchargé à partir du site: http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=6247

# Achille Mbembe (*) a publié un nouvel ouvrage intitulé “Sortir de la grande nuit – Essai sur l’Afrique décolonisée” (Paris: La Découverte, 2010; €17,00) qui offre un commentaire et un bilan à l’occasion du cinquantième anniversaire des “indépendances” et de ce que l’auteur appelle une “décolonisation fictive”. Dans cet essai critique, Achille Mbembe montre que, au-delà des crises et de la destruction qui ont souvent frappé le continent depuis les indépendances, de nouvelles sociétés sont en train de naître, réalisant leur synthèse sur le mode du réassemblage, de la redistribution des différences entre soi et les autres et de la circulation des hommes et des cultures. Cet univers créole, dont la trame complexe et mobile glisse sans cesse d’une forme à une autre, constitue le soubassement d’une modernité que l’auteur qualifie d’«afropolitaine».

Il convient certes de décrypter ces mutations africaines, mais aussi de les confronter aux évolutions des sociétés postcoloniales européennes – en particulier celle de la France, qui décolonisa sans s’autodécoloniser -, pour en finir avec la race, la frontière et la violence continuant d’imprégner les imaginaires de part et d’autre de la Méditerranée. C’est la condition pour que le passé en commun devienne enfin un passé en partage. Il s’en explique dans un entretien publié le 6 octobre sur le site d’Africultures:

http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=9751

@ Scott Youngstedt (*), together with Abdourahmane Idrissa (Princeton) and Ghislaine Lydon (UCLA) served as organizer for the conference “Saharan Crossroads: Views from the South”. This is the second in a series of conferences jointly sponsored by the West African Research Association (WARA) and the American Institute of Maghrib Studies (AIMS), to explore and reinforce cultural, artistic, and historical connections between populations living in and on both sides of the Sahara. This initiative was launched in 2004 at the University of California, Los Angeles (UCLA) with the first meeting treating the Saharan crossroads in historical perspective. The first international conference took place in 2009 in Tangier. The second conference will take place in Niamey on July 8 -10, 2011.

# L’introduction thématique présentée par Leonardo Villalón (*) et Jean-Louis Triaud sous le titre: “L’islam subsaharien entre économie morale et économie de marché: contraintes du local et ressources du global” dans le n° 231 (2009/3) de la revue Afrique contemporaine (ISBN 9782804102395) est disponible, ainsi que les autres articles de ce dossier intitulé “Économie morale et mutations de l’Islam en Afrique subsaharienne” à l’URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2009-3.htm

# Lansiné Kaba (*) a publié un ouvrage intitulé “Allahou Akbar : Islam, terrorisme et tolérance” (Paris: Présence Africaine, 2010 – 23 € ISBN: 2708708066)

# Béatrice Hibou (*) apporte sa contribution au dossier “La Tunisie en révolution?” publié dans la dernière livraison de le revue Politique africaine avec une article intitulé: “Tunisie. Économie politique et morale d’un mouvement social” (pp.5-22), suivi de “La révolution tunisienne ne vient pas de nulle part. Entretien de Béatrice Hibou avec Sadri Khiari” (pp.23-34) (Politique Africaine, nº 121, avril 2011. Paris: Karthala – ISBN 9782811105020)